Jour 2 : Aperçu de Lima à 5h du matin

Un périple de 600km soit environ 7h de route, nous attend, partant de Lima pour Paracas, puis Ica et enfin arrivée le soir à Nazca.

Ce matin (4h) petit déjeuner light : un sandwich + une petite banane + un jus d’orange par personne. Certains se sont resservis… du coup pas de déjeuner pour les retardataires, ça râle…
Il pleut. Certains du groupe interpellent le guide (pas de Lima « by night » hier au soir, petit déj minable…). Il fait encore nuit, nous partons pour une visite rapide de Lima.

La ville est moins illuminée que de nuit, mais nous nous arrêtons sur la « plaza de armas » aux proportions imposantes. A 5h du matin, elle est déserte. Elle est bordée sur 3 côtés par trois des principaux édifices du pouvoir péruvien : l’hôtel de ville, la cathédrale et le Palais de l’archevêché aux magnifiques balcons de bois ajouré, au sud par le palais présidentiel.

Lima est une ville très animée, les grandes surfaces sont ouvertes 24 h/24. Jour de repos le dimanche. Beaucoup de bâtiments coloniaux et républicains.

Nous passons devant l’hôtel, le plus ancien de Lima, réputé pour être hanté ! Des noms de rue évocateurs : rue de la feuille de coca, rue des menuisiers…
La gare où passe le train le plus haut de la planète car il franchit un col à 4000 mètres d’alt. Style baroque, métisse sur les façades des bâtiments. Les arènes où se déroule la corrida en octobre, les quartiers populaires…

La statue du Christ blanc, au total plus d’une centaine de km d’un bout à l’autre de la ville.

Lima, station balnéaire est toujours dans le brouillard, la bruine : c’est du à la rencontre de 2 courants, l’un chaud « el niño », l’autre froid d’où son nom de ville triste . De fin décembre à avril, soleil, eau à 10-12°, température extérieure 33°, le reste du temps jamais de soleil.  Ici, il ne gèle pas (0° minimum).

Pas vraiment de saison, pas d’hiver, pas de neige. Fin avril, c’est la fin de l’été, mai : mois de transition.

Problèmes sociaux, les gens quittent les montagnes pour la ville (grande migration vers la côte pacifique), entraînant l’augmentation de la population concentrée à Lima.

A l’ouest : l’océan, à l’est : la falaise, finie l’augmentation horizontale (plus de place) maintenant augmentation verticale (buildings).

Ces jeunes venus des montagnes vivent de façon sommaire sans eau, ni électricité, dans des cabanes en paille construites dans l’illégalité, sans titre de propriété. Ils vivent du travail agricole comme journalier et attendent chaque jour la venue de grands propriétaires en camion ou en bus. Travail surtout manuel : 200 euros c’est le salaire minimum.

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